Sonorisation de la Page Temple de Nyons A l'origine chapelle du couvent des récollets construit de 1642 a 1 659 devenu propriété communale en 1781. 7 mars 1791 Pierre Vigne et Joseph Favier sont adjudicataires du couvent des récollets et de ses dépendances, et ont subrogé pour le citoyen Charles Marié exclusivement pour " la possession, propriété et jouissance qu'il a prise ce dit jour 7 mars 1791 du corps de l'église du dit couvent, la partie du côté nord entre la dite église, le sanctuaire et le chemin de Nyons à Vinsobres, laquelle subrogation est ainsi faite pour et moyennant le prix et somme de deux mille deux cent soixante quinze francs que le citoyen Marié demeure chargé de payer ainsi qu'il le promet et l'oblige" extrait acte établi par Me Jacomin notaire à Nyons le 22 germinal an trois de la Ré publique. (acte original, archives de l'association) 28 octobre 1829 " Acte de dépôt de quittance privée concernant l'Eglise protestante de Nyons " extrait ; "ont comparu les sieurs Paul André Martin Crapone-Duvillard procureur du Roi près le tribunal civil de Nyons et Jean Antoine Daniel Bonnet capitaine en retraite, chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur, tous les deux domiciliés à Nyons, agissant en qualité de membre du consistoire de l'Eglise réformée. Lesquels ont présenté une quittance privée souscrite le quatre brumaire an quatre de la Ré publique Française par Mr Albert receveur du district de Nyons en faveur de Mr Marié Lacondamine de la somme de quatorze cent quarante six francs trente huit centimes à compte sur celle de deux mille sept cents soixante quinze francs.......La dite quittance....... contenant en outre la déclaration signée par le dit Mr Marié Lacondamine que la dite somme de 1 446.38 provient des membres du Consistoire et qu'elle lui a été remise par le sieur Jean Henri Rascla trésoriers des pauvres de l'Eglise protestante de Nyons " ( original de l'acte du 28/10/1829 et annexe copie de la quittance authentifiée , archives de l'association) 7 février 1906 : Inventaire des biens du Conseil Presbytéral de Nyons dressé en exécution de l'article 3 de la loi du 9/12/1905 précise (extrait) "Ce cessionnaire -Marié Lacondamine- semble n'avoir été que le prête nom des membres du conseil presbytéral ou bien avoir verbalement rétrocédé au consistoire l'immeuble dont il s'agit " et plus loin "d'ailleurs en fait le conseil presbytéral a toujours depuis cette époque, fait acte de propriétaire sur le temple et la cour et jamais aucune revendication contraire ne se serait produite " (original del'inventaire archives association, dossier administratif regroupement) Année 2000 l'Eglise reformé évangélique de Nyons devient Eglise Réformée des Baronnies déclaration à sous-préfecture de Nyons le 13/04/2000, récépissé du 18/24/2000 publication J.O. 13/05/2000 2001 travaux de réhabilitation du temple de Nyons. On peut dire, sans se tromper, que le temple de Nyons est propriété de l'Eglise protestante depuis le 4 brumaire an 4 de la République Française après avoir été celle de Marié Lacondamine du 07/04/1791 au 4 brumaire an 4.et qu'il existait un consistoire de l'Eglise reformée à cette époque.
Au nom de la nation, l'an trois de la République et le vingt deux germinal, avant midi. Par devant le notaire public établi par le département de la Drôme, à la résidence de séjour soussignée et en présence des témoins ci-après nommés, ont été présents les citoyens Pierre Vigne et Joseph Favier négociants résidant à Nyons, adjudicataires du couvent des ci-devant recolets et de ses dépendances, suivant l'adjudication du 7 mars 1791, de l'administration du Directoire du District. Lesquels de leur gré ont subrogé comme ils l'avaient fait verbalement le susdit jour, le citoyen Charles Marié résidant au dit Nyons, ici, présent, stipulant et acceptant, pour continuer la possession, propriété et jouissance qu'il en a prise ce dit jour 7 mars 1791. Du corps de l'Eglise dudit couvent, la partie du sanctuaire où se trouvait placé l'autel, comme aussi, la partie du côté nord contre la dite Eglise, le sanctuaire et le chemin de Nyons à Vinsobres ; laquelle subrogation est ainsi faite pour et moyennant le prix et somme de Deux mille Deux cent soixante & quinze Livres que le citoyen Marié demeure chargé de payer, ainsi qu'il le promet et s'y oblige. Si fait n'a été entre les mains du receveur du District, ou autre ayant droit de recevoir, dans le temps et en conformité de la susdite adjudication et d'en relever et garantir les subrogateurs tant en principal qu'en accessoires. Convenu que la cour d'entré e demeurera en commun entre les subrogateurs et le subrogataire. Déclarant les parties que le mur de séparation de l'Eglise et du sanctuaire subrogé d'avec le surplus des bâtiments restant aux subrogateur, furent faits et construits d'abord et après l'adjudication et subrogation verbale, ainsi convenu et promis observer entre les parties pour les obligations et soumission en forme. Fait et publié à Nyons, dans notre étude, en présence des citoyens Jean ClaudeJacomin Notaire, Bertrand résident à Nyons, témoins requis et signés avec nous et les parties. Signés: J.Favier , P Vignee, Marié la Condamine, Jacomin, Bertrand, Jacomin. Enregistré à Nyons le 28 germinal an 3 de la Rép. Fse , Reçu quinze sous. Craponne . ./.
N° 107 premier feuillet Dépôt de quittance privée L'an mil huit cent vingt-neuf et le vingt trois du mois d'octobre. Par devant nous Alexandre Henri Daniel Tancrè de Delachau, licencié en droit notaire royal à la résidence de Nyons, chef-lieu d'arrondissement du département de la Drôme, assisté des témoins ci-après nommés. Sont comparus les sieurs Paul André Martin Crapone-Duvillard procureur du roi près le tribunal civil de Nyons et de Jean Antoine Daniel Bonnet, capitaine en retraite, chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur, tous les deux domiciliés à Nyons, agissant en qualité de membre du consistoire de l'église réformée. Lesquels nous ont présenté une quittance privée souscrite le quatre Brumaire an quatre de la république française par Mr Albert receveur du district de Nyons en faveur de Mr Marié -Lacondamine, de la somme de quatorze cent quarante six francs trente huit centimes environ à compte sur celle de Deux mille sept cent soixante et quinze francs, moyennant la quelle le dit Mr Marié Lacondamine se rendit cessionnaire des sieurs Favier et Pierre Vigne de Nyons par acte passé devant Me Jacomin notaire à Nyons, le vingt deux germinal an trois enregistré, d'une portion du ci-devant couvent des recollets, situé sur le terroir de Nyons adjugé à ces derniers par procès-verbal du district du sept mars mil sept cent nonante un moyennant la somme de neuf mille cent francs. La dite quittance écrite sur une demie feuille de papier timbré, contenant en outre la déclaration signée par le dit Mr Marié Lacondamine que la dite somme de quatorze cent quarante six francs trente huit centimes provient des membres des membres du consistoire et quelle lui a été remise par le sieur Jean Henri Rasclas trésorier des pauvres de l'église protestante de Nyons, au bas de laquelle déclaration, se trouve la mention suivante :
Signé Bonnefoy. Deuxième feuillet Et les dits sieurs Bonnet et Duvillard nous ont requis de recevoir le dépôt de cet acte privé dans nos minutes, afin que les parties intéressées puissent y recourir au besoin et en retirer des expéditions, nous avons de suite annexé cet acte privé au présent, après qu'il a été par les dits sieurs Duvillard et Bonnet certifié véritable. Dont cet acte et lu aux parties dans notre étude au dit Nyons en présence des sieurs Marc Guion, propriétaire et sieur Jean Jacques Ducros pasteur du culte réformée; tous les deux domiciliés à Nyons, témoins requis qui ont signé avec les déposants et nous notaire.
signé Bonnefoy
Copie de la pièce annexe Le receveur du district de Nyons reconnaît avoir reçu du citoyen Marié de Nyons la somme de treize cent quarante quatre livres quatorze sous huit deniers à valoir en capital et intérêt, ainsi qu'il sera ci-après détaillé sur celle de 2275 L moyennant la quelle il se rendit cessionnaire des citoyens Joseph Favier et Pierre Vigne de Nyons par acte passé devant Jacomin notaire à Nyons le 22 germinal an 3 d'une portion du ci-devant couvent des recollets, situé au terroir du dit Nyons, à eux adjugé par procès verbal du district 7 mars 1791 moyennant la somme 9 100 L. savoir
Je soussigné Charles Marié Lacondamine déclare que la somme de quatorze cent quarante six Livres douze sols huit deniers portée par la quittance, ces derniers proviennent des membres du consistoire à moi remises par le citoyen Jean Henri Rascla trésorier des pauvres de l'église protestante de Nyons. < Marié Lacondamine. > En marge est écrit
: certifié véritable et signé ; Nyons le 28 octobre 1929. <Bonnet, C. Duvillard.>
Enregistré à Nyons
le vingt octobre 1829 folio 102 cases 3 et 4 reçu vingt quatre francs neuf
centimes dixième compris.
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