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1)
Histoire de Vinsobres et de son prieuré :
Histoire
Dans l'article "Nyons et Vinsobres autour de l'an mil" (NV,
voir la Bibliographie), Jacques de Font-Réaux pense que les "castra" sont nés
à cette époque dans la région. Il recense 2 "villae" sur Vinsobres (Pradinas
ou Pradella et Commendatis, respectivement sur la rive droite et sur la rive
gauche du Rieu) ainsi que 3 chapelles: St Vincent et St Jacques qui ont donné
leur nom à un quartier et St Pierre, du côté de La Touche.
Les Dates |
Les commentaires |
Renvois bibliographiques |
970 |
D'après J. de F-R., c'est à cette date que l'archimandre
(archevêque) d'Arles avait redonné à la communauté des Sœurs de St Césaire
d'Arles les prieurés de St Vincent et de St Ferréol à Nyons. D'après des
documents concernant l'abbaye de l'Ile Barbe, près de Lyon, Vinsobres daterait
de la fin du XI° siècle. |
NV, HNV 18 et LD |
1 137 |
Un "Monsieur de Vinsobres" appartient au chapître
des chanoines de Vaison |
FG 6 et HAN 483 |
1 144 |
Un diplôme de l'empereur Conrad II en faveur de l'archevêque d'Arles
cite "le Seigneur de Vinsobres" .
Le prévôt de la cathédrale de Vaison possède des droits sur "la (!) prieuré
et la Seigneurerie de Vinsobres".
Qu'était donc de PRIEURE de VINSOBRES ?
Il semble qu'il ne dépendait pas des Sœurs de St Césaire
à Nyons, bien que l'abbesse ait possédé des droits sur les châteaux de
Nyons, Vinsobres et Mirabel, ainsi que les fiefs de Roane, La Touche et
Les Crottes en 1 206 . Il semble qu'il ne dépendait pas non plus d'une
Commanderie de l'Ordre de Malte, bien que celle de Beaulieu (à Mirabel)
ait possédé des revenus à Vinsobres, comme sans doute, celle de Poët-Laval
. L'église date-t-elle de cette époque ? Etait-elle ou non dépendante
du Château, ou simplement "prieuré séculier uni au chapître cathédral
de Vaison" et, par conséquent, simple église paroissiale ? |
FG 6 et HAN 483
HAN 484
L
FG 7, HNV 18, PHN 49
VGCM, OM, HAN 489 et L |
1 274 |
Fortifications et remparts existent à Vinsobres.
Les Vérone ont veillé à leur conservation, sinon à leur construction. |
FG 7 |
1 337 |
Charte de Vinsobres. (après celle deCrest en 1
188 et de Montélimar en 1 198). Puis droit d'élire des mandataires pour
ester en justice. Puis organisation municipale. |
FG 8 |
1 349 |
Humbert II remet le Dauphiné à la France, sous
condition que le fils aîné du roi porterait le titre de Dauphin. |
FG 7 |
1 3 . . |
Les Chevaliers de St-Jean-de-Jérusalem héritent
d'une "maison des Templiers" à Vinsobres. |
AT p.366, § 2 |
1 433 |
Bertrand d'Urre, prévôt de Vaison est "prieur"
à Vinsobres. |
HAN 487 et L |
1 475 |
Création de la province ecclésiastique d'Avignon,
dont Vaison (et Vinsobres) dépendent désormais (et non plus d'Arles). |
ADV |
1 562-63 |
1ère guerre de religion |
|
1 567-68 |
2ème guerre de religion |
|
1 568-70 |
3ème guerre de religion |
|
1 572-73 |
4ème guerre de religion, du Puy Montbrun saccage
Vinsobres le 2 Juillet 1572. |
|
1 575-76 |
5ème guerre de religion |
|
1 577 |
6ème guerre de religion |
|
1 578-80 |
7ème guerre de religion |
|
1 581 |
Le duc de Mayenne ordonne le démantellement de
32 places fortes protestantes, dont Tulette et Vinsobres qui demeure un
bourg huguenot. Les protestants et les catholiques s'accordent pour éviter
d'éxécuter complètement cette ordonnance. "Il y a eu toujours heureuse entente
entre les fidèles des deux cultes et très souvent entraide mutuelle. Les
conflits furent affaires entre les huguenots et le pouvoir royal". |
FG 22 |
1 585-94 |
8 ème et dernière guerre de religion. Henri IV
entre à Paris en 1 594. A.Dumond est pasteur à Vinsobres. |
PP, FG 17 |
1 598 |
Edit de Nantes. |
|
1 599 |
Rétablissement du culte catholique à Vinsobres, en exécution de l'Edit.
Mais "les églises sont en ruyne". Depuis quand ? 1 572 ?
On en voit actuellement des traces sur l'abside, restaurée
en 1993. |
RET 180-181 |
1 601 |
Cavaillon est "prieur" à Vinsobres |
ACV CC 9 |
1 604 |
Il est question du "prieur" de Vinsobres et de
Perrot pasteur. |
ACV FF 2, HAN 484 , 492 et PP |
1 607 |
Un temple est en service à Vinsobres. Mogius (ou
Mogins ou Nogues ?) est pasteur. |
FG 17 et PP |
1 624 |
Les catholiques s'unissent aux protestants pour entourer le bourg d'une
solide palissade de gabions. Un premier acte d'union est signé.
Les catholiques demandent la reconstruction de leur église
Voilà 25 ans que cela avait été demandé. Quand sera-t-elle
achevée ? Les fenêtres du corps de l'église, (il avait été démoli) , sont
d'un style 17 ème siècle
Gabriel Boulle est pasteur et le restera jusqu'en 1 637. C'est un ancien
moine. Il soutient un "tournoi théologique" avec l'abbé Gabriel Martin
en 1 632. |
FG 20-23
ACV BB 1, ADD E 4948)
FG 22
|
1 625 |
Il y a de nouveau un curé à Vinsobres. |
|
1 626 |
On répare le toit de la tour de Paris
C'est Madame de Paris, de St Maurice, qui a la clé de la tour de Paris
. On fait le nécessaire pour bâtir la tour de Marsanne qui doit recevoir
l'horloge.
Nomination de 5 capitaines de quartiers pour mettre en état de défense
les 5 tours de Caron de Paris, du Grand Portal, du Pourtalon et du bourg,
ainsi que l'enceinte du bourg. Meytra est placé en sentinelle dans le
clocher de l'horloge.(Marsanne ?) |
ADD E 4989
ADD E 4949 et ADD E 4989
ADD E.4959, FG 20, ACV BB 2, CC 16 et ADD E 4989 |
1 627 |
On consolide le portail de St Boutin. |
FG 20 |
1 628 |
La "maison de l'Eglise Réformée" (?) est réparée. |
FG 21, ACV CC 16 |
1 629 |
Gabriel Boule, ancien moine jacobin de Marseille, Conseiller et historiographe
du roi, Capitaine-chatelain, est ministre à Vinsobres. Il sera ramené
au catholicisme par l'Evèque de Vaison Joseph-Marie Suarez.
La paix d'Alais ou Edit de Grâce met fin à la dernière guerre de religion. |
FG 21, ACV, GG 10-11 et HNV p.114
|
1 632 |
2 ème acte d'union entre protestants et catholiques
à Vinsobres. |
M 252 |
1 633 |
Lettre du roi et ordonnance de Fustier de la Rochette, pour la démolition
des tours et des murailles du bourg. Fustier de la Rochette fait raser
les tours de Véronne et de Paris ainsi que celle dite de Vinsobres (?)
ainsi que les remparts au nord, la grande porte et la porte de Boutin.
Il y a à Vinsobres environ 200 familles dont 150 protestantes. |
ADD E 4951, FG 22-23,FG 22, HAN 492
|
1 635 |
Synode de Vinsobres. |
|
1 650 |
On mentionne à nouveau le "prieur" de Vinsobres. |
ACV BB 7 |
1 651 |
Vinsobres est prise de force par un régiment de
volontaires. Rixes très sanglantes. |
FG 23 |
1 655 |
Les "Pâques Piémontaises". |
FG 24 |
1 656 |
De 1 628 à 1 656 (28 ans) de très nombreux passages de troupes sont infligés
aux Vinsobrais, surtout après la démolition des remparts en 1 633, car
le village est très exposé.
3 ème acte d'union entre protestants et catholiques. Athenis est pasteur
. |
FG 20-24
FG 24 et PP |
1 664 |
Des commissaires viennent vérifier les titres des Réformés à bénéficier
d'un lieu de culte, conformément à l'Edit de Nantes. Le commissaire de
la Saone emporte toutes les pièces.
Jusqu'en 1 666, Blanchon, pasteur remplace Saurin. |
FG 26
|
1 672 |
Vinsobres est encore envahie par des dragons.
Violences. |
FG 27 |
1 673 |
L'Aygues a ensablé la plaine et détruit les prairies.
Tholozan est pasteur. |
|
1 678 |
Une compagnie de dragons ruine Vinsobres. |
FG 27 |
1 679 |
Encore des dragons, pendant plus d'un an. Ils
seront suivis par ceux venant de Tulette. Salomon Bernard est pasteur de
79 à 82. |
|
1 680 |
Délibération consulaire concernant le projet d'agrandissement de l'église,
à cause de la "conversion" (forcée) des protestants.
L'émigration huguenote prend des proportions importantes à Vinsobres. |
ACV BB 9, ADD E 4956
|
1 683 |
Projet dit "de Toulouse" de Claude Brousson () demandant aux Réformés
de se réunir pour prier et chanter des Psaumes sur les ruines des temples
démolis.
Démolition du temple, le pasteur Jacques Bernard, après s'y être opposé,
doit fuir à Genève et emporte les papiers (qui restent: cf 1 664) de l'église
protestante .
Répression impitoyable un peu partout. Le pasteur Isaac Homel est roué
vif à Tournon.
De 1 593 à 1 684 (90 ans) on connaît à VINSOBRES les
noms de 11 pasteurs et de 1 709 à 1 788 les noms de 26 prédicants. Le
dernier de ceux-ci, Jean-Claude LOMBARD y reviendra comme pasteur en 1
793. |
FG 32
FG 34
PP |
1 685 |
Edit de Fontainebleau (révoquant l'Edit de Nantes).
Violences inexprimables contre les protestants de Vinsobres qui, à bout,
déclarent le 6 octobre "vouloir donner satisfaction au roi et se joindre
aux catholiques". Ils sont exclus du Consulat et du Conseil de Ville.
Le précepteur de la jeunesse protestante est alors renvoyé et remplacé
par un catholique.
Les protestants commencent à se réunir clandestinement à la Combe des
Cornuds.
Le roi fait choisir un emplacement pour construire une nouvelle église
plus grande |
ACV BB 9
FG 37 |
1 686 |
On pose la première pierre de la nouvelle église
le 20 janvier.. Conversion des dames de la Charce. |
|
1 688 |
Deux compagnies de dragons et la totalité de l'indésirable régiment de
Firmaçon sont envoyés à Vinsobres, probablement pour hâter la construction
de l'église !
Isabeau Vincent prophétise à Saou. |
FG 37
|
1 689 |
Mille violences à Vinsobres où les "raccoleurs
du Roy" ne réussissent pas à enrôler les "religionnaires". |
|
1 697 |
Massacre de Serignan où 40 religionnaires sont
tués en rentrant à Vinsobres et dans les villages alentour. D'autres sont
envoyés aux galères ou à la tour de Crest. |
M 261, FG 41-43 |
1 698 |
Le 14 Septembre, massacre d'Orange
Taxe aux "nouveaux convertis" pour achever l'église.
Ce sont les protestants qui ont financé la construction
de l'église. |
M p.261-63
FG 44
|
1 701 |
Quelques particuliers de Vinsobres ont menacé
de tuer le curé Clinchard, grand vicaire de Vaison.. Jacques Roger est prédicant
à partir de 1 709. |
ACV BB 11 |
1 710 |
L'église est achevée. De crainte des désordres elle ne sera inaugurée
et livrée au culte que 3 ans plus tard.
Meyer est "prieur" à Vinsobres. |
ACV BB 12, E 4959 |
1 713 |
Inauguration de l'église. |
|
1 716-25 |
Jacques Roger, Jean Villeveyre, Jean Martel, Pierre
Durand, prédicants sont passés 9 ou 10 fois à Vinsobres |
|
1 729 |
Note sur les "bénéfices" attachés à la cure et
au prieuré de Vinsobres, ainsi qu'aux chapelles de St Maurice et de Ste
Croix (?). |
PD |
1 732 |
Pierre Durand est martyrisé. |
|
1 734-44 |
On compte 5 passages de prédicants: Jacques Roger,
Paul Faure et Vouland le Père (2 fois). |
|
1 745 |
Année de la grande persécution. Jacques Roger,
prédicant est martyrisé. Passage de Pierre Lafond. |
FG 49, PP |
1 746 |
Etienne Roland, prédicant passe à Vinsobres ainsi
que Désubas, qui sera arrêté et condamné par le parlement de Grenoble. Jean
Betrine, prédicant, dit Matthieu passe à Vinsobres. |
ACV GG 9 |
1 767 ? |
Fausse annonce de l'arrestation du pasteur Descourt.
Soulèvement de tout le canton. |
|
1 779 |
Le curé de Vinsobres estime que le "pays est infecté
de l'hérésie de Calvin pour les deux tiers de ses habitants". |
ADV H 8 |
1 787 |
Edit de Tolérance (17 Novembre) |
|
1 788 |
29 Janvier. Plus de 300 familles se présentent à l'hotel de ville de
Vinsobres. Elles font enregistrer les naissances des enfants baptisés
et les mariages bénis, au désert.
De 1 763 à 1 788, 16 prédicants ou pasteurs sont passés
à VINSOBRES. On compte 7 séjours, parfois de plusieurs années et 13 passages
ou courts séjours. |
|
1 806 |
Grâce au Concordat, l'église, inutilisée depuis
1 713, est attribuée aux protestants. C'est le temple actuel. |
|
1 822 |
Réparations au temple, grâce au concours de l'Etat. |
FG 60, ED 349 |
1 840 |
Aménagement de la tribune. 3 000 f de subvention
du gouvernement. |
FG 60 |
1 993 |
Restauration de l'abside et du clocher. On découvre
une très belle fenêtre romane au milieu de l'abside et une fenêtre ogivale
dans la tour-clocher. Deux vitraux sont posés. |
|
1 994 |
Achèvement de la restauration extérieure du temple. |
|
2 002 |
Achèvement de la restauration intérieure et de
la consolidation de la façade Ouest. |
|
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Bibliographie
:
ACV |
Archives communales de Vinsobres. Résumé analytique 1 603-1
780. Curé Girard Mars 1944. Les archives sont à Valence. |
ADB |
Archives départementales des Bouches du Rhône. |
ADD |
Archives départementales de la Drôme, antérieures à 1 790
sous la direction du Ministre de l'Instruction Publique. Inventaire par
A. Lacroix. Archives civiles Tome 4. Série E 4707 à 6805. Valence 1 886. |
ADV |
Archives départementales du Vaucluse. |
AT |
Les aveux des Templiers (Giorgio Perrini) |
BD |
Brun-Durand. Dictionnaire topographique de la France. Département
de la Drôme. |
BJFR |
Bibliographie des travaux de Jacques de Font-Réaux. Mémoire.
Académie du Vaucluse. 7ème série. Tome 2. 1 981. |
BSAD |
Bulletin de la Société Archéologique et de Statistique de
la Drôme (J de F-R). |
DR |
La Drôme romane. Ouvrage collectif sous la directionde Patricia
Carlier. Plein-Cintre. Taulignan 1989. |
ED |
Essai sur la statistique , l'histoire et les antiquités du
département de la Drôme; Delacroix. 1 817. |
FG |
Vinsobres, par André Mailhet et E. Flavien-Girard. Marseille
1 951. |
HAN |
Histoire de l'arrondissement de Nyons. A.Lacroix. Réédition
1 973. |
HNV |
Histoire de Nyons. Abbé A. Vincent (Res. universitaire). |
L |
Larousse du XX° siècle. Articles Chanoine, Chapître, Malte,
Prévôt, Prieur, Prieuré. |
LD |
Lettre de Laurent Daillez. chez Jean Blanchet. |
M |
Pasteur André Mailhet. Manuscrit. Vinsobres. |
MB |
Mirabel aux Baronnies. Claude Leone-Chanot. 1 992. |
MN |
Mairie de Nyons. Historique. |
NV |
Nyons et Vinsobres autour de l'an mil (BSAD t. LXXVIII p.113-122). |
OM |
L'ordre de Malte à la fin du Moyen Age.(Archives communales
d'Arles) |
PD |
Les paroisses dauphinoises du diocèse de Vaison en 1 729.
J de F-R. |
PHN |
Pages d'histoire Nyonsaise. Camille Brechet. Tiome 1. |
PP |
Pasteurs et prédicants ayant exercé un ministère à Vinsobres. |
RET |
Le roi, l'Eglise et le Temple. Elisabeth Rabut La Pensée sauvage.
1 987. |
SV |
Les Seigneurs majeurs de Vinsobres de 1 532 à 1 789, plus
quelques familles possessionnées. |
VGCM |
Visites Générales des Commanderies de l'Ordre de Malte (1
338) par Benoît XII. Beaucage. |
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2)
Pasteurs et prédicants ayant exercé un ministère à
Vinsobres : (jusqu'en 1910, d'après
le manuscrit du pasteur André Mailhet)
Période
de l'Edit de Nantes
DUMONT |
1593-1594 |
|
SAINT FERREOL du MAS |
1597-1607 |
construction du temple ? |
PERROT Pierre |
1603 |
|
MOGIUS Georges le fils ou MOGINS
ou NOGUES ? |
1610-1622 |
ou 1623 |
BOULLE Gabriel |
1626-1637 |
ancien moine, repassé ensuite au
catholicisme |
ATHENIS |
1660 |
|
SAURIN Pierre |
1663 |
|
BLANCHON Jean |
1663-1666 |
|
THOLOZAN Esprit |
1673 |
|
BERNARD Salomon |
1679-1682 |
|
BERNARD Jacques |
1682-1683 |
démolition du temple, fuite en Hollande |
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Après
la révocation de l'Edit de Nantes
Prédicants de passage ou ayant
résidé un temps à Vinsobres
ROGER Jacques |
1709, 1716, 1718,1725,
1734 |
martyrisé en 1745 |
VILLEVEYRE Jean |
1716,1718 |
|
MARTEL Jean |
1716,1718,1725 |
|
DURAND Pierre |
1731,1732 |
martyrisé en 1732 |
FAURE Paul |
1734 |
|
VOULAND, le père |
1737,1744 |
|
LAFONT Pierre |
1745 |
|
ROLAND Etienne |
1746 |
|
BETRINE Jean, dit Mathieu |
1746 |
|
MAJAL Mathieu dit DESUBAS |
|
|
PIC Jacques |
1763-1771 |
prédicant de Provence |
LOMBARD Pierre, dit LACHAUX |
1766-1786 |
Maire d'Orléans 1792, député en
1793 à la Convention, pasteur à CREST 1802-07. |
MARTIN Pierre |
1767-1771 |
prédicant de Provence |
ROZAN Pierre, dit DUNOYER |
1770-1792 |
|
ARMAND Daniel (du Dauphiné) |
1772 |
|
VOULAND le fils dit ROCHE |
1773 |
|
CLAUZEL Constantin |
1774-1792 |
fixé à St Paul Trois Châteaux |
BERTRAND Frédéric-David |
1776, 1777, 1785-1791, 1792 |
|
DESCOURS François dit de LACOUR |
1774 |
|
RANC Alexandre dit LACOMBE |
1774 |
|
SABATIER de la BATIE |
1774 |
|
CHABAUD Jean |
1775 |
prédicant de Provence |
RICOUR |
1778? 1779 |
prédicant de Provence en visite |
NOGARET |
1778 |
|
REBOUL César dit CHANRON |
1779 |
|
LOMBARD Jean-Claude |
1786-1788, 1793-1810 |
mort en chaire |
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Le "Prieuré"
devient Temple (décret du 17 mai 1806)
Pasteurs |
|
|
ARMAND-DELILLE Paul |
1811 |
|
RAOUX Scipion |
1812-1813 |
suffragant |
GUITTARD François |
1813-1816 |
|
FINE d'ALIZET |
1817-1824 |
|
GAUTHIER Paul, le père |
1825-1832 |
|
THERON Antoine |
1832-1855 |
|
SARRUS Léon |
1855-1864 |
|
LACOMBE |
1864-1875 |
|
AUBANEL |
1875-1881 |
|
TINTELIN Aimé |
1881-1891 |
décédé le 19 Juillet |
DUMAS Louis |
1894-1896 |
|
JOYE |
1896-1902 |
ancien professeur au petit séminaire
de Versailles |
BONHOMME |
1902-1919 ou 1910 |
ancien prêtre |
CHAMPENDAL |
1919-1930 |
puis retraité à Vinsobres |
BALTY |
1930 |
|
LIOTARD |
1931 |
|
DESBAUMES André |
1932-1934 |
|
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Le poste
de Vinsobres est supprimé, le Pasteur* réside à NYONS
BONIFAS Henri * |
1934-1945 |
|
CADIER Guy * |
1945-1959 |
puis actuellement retraité à Nyons |
DURAND Pierre, retraité au presbytère
de Vinsobres |
1945-1959 |
|
BENIGNUS Jacques, au presbytère
de Vinsobres |
1952-1969 |
sourd, il fonde Joyeux Dimanche |
CADIER Jacques * |
1959-1966 |
|
JEANNET Marcel retraité au presbytère
de Vinsobres |
1967-1980 |
|
GATTEGNO Francis * |
1964-1970 |
quitte le ministère |
ARGAUD Jacky * |
1969 |
proposant |
JEQUIER Georges * |
1969-1978 |
|
PARKER Jean, laïc suffragant réside
à Vinsobres |
1973-1976 |
|
TROCME Ginette * |
19xx -19xx |
assistante de paroisse |
BOURQUIN Jean-Paul* |
1978-1984 |
|
BOUTTIER Michel * réside à Vinsobres |
1983-1986 |
|
CASSOU Daniel * |
1985-1990 |
|
CASSOU Françoise * épouse de Daniel |
1986-1990 |
|
BLANCHET Jean, retraité au presbytère
de Vinsobres |
1986- |
|
COOK Dany * |
1990-1997 |
|
KLEIN Jean-Louis, retraité à Nyons |
1994-1999 |
|
MIZZI Michel* (1 poste) |
1998-2004 |
|
MIZZI Arielle * son épouse (½ poste) |
1998-2004 |
|
COVIAUX Bernard, retraité à Vinsobres |
1999-2005 |
|
MIZZI Arielle * (1 poste) |
2004-2006 |
|
ROULLAND Nicole * |
2007- |
Proposant |
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3)
Historique de la restauration du Temple (1960 - 2002) :
années 60
|
Des fissures sont observées au temple. Son
accès est interdit.
Des réparations sont effectuées par l'architecte
Jean LAINVILLE, de Nyons. |
années 70 |
Plusieurs personnes
lancent l'idée de sa restauration. |
année 1989
|
Le Syndicat d'Initiative reprend l'idée. Monsieur
Armand GUERIN, architecte des Bâtiments de France lui suggère de faire
appel à Monsieur Claude PERRON, architecte à Cornillon sur l'Oule.
Monsieur PERRON est intéressé et conseille
la création d'une association 1901 pour gérer ce projet.
Madame Gisèle VALLOT, présidente du Syndicat
d'Initiative, demande à Madame Andrée BILCOQ et à Messieurs Michel ARSAC,
Jean AVENAS, Serge BELLET et Jean BLANCHET de former un bureau provisoire
en vue de constituer cette association. |
07 Juillet |
Réunion publique, organisée
par le Syndicat d'Initiative pour sensibiliser les Vinsobrais au projet |
09 Novembre |
Assemblée Générale Constitutive
de l'ASSOCIATION POUR LA MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE VINSOBRAIS. Election
d'un Conseil d'Administration de 15 membres. |
année 1990 |
|
23 Janvier |
Monsieur Claude PERRON,
architecte présente un avant-projet. |
25 Janvier
|
Demande de subvention pour l'association, à
la Municipalité, qui accordera 10 000 F pour1990.
De nombreux contacts sont pris dans le but
de trouver des subventions. Recherches sur l'histoire du temple. |
année 1991 |
|
01 Février
|
Présentation du projet et d'un plan de financement
pour la restauration de l'extérieur du temple.Sur un total de 1 million
de F, l'association s'engage à trouver 130 000 F. d'ici fin1994.
Beaucoup de démarches. La municipalité sera
Maître d'Œuvre comme propriétaire du bâtiment. Elle hésite à engager plus
de 200 000 F. |
année 1992 |
|
21 Février |
La DRAC accordera une
subvention de 10 %. |
31 Mars |
La Société de Sauvegarde
des Bâtiiments Anciens de la Drôme accordera 10 000 F sur factures. |
29 Avril |
Accord pour une première
tranche concernant le clocher et les façades Est et Nord. |
07 Mai
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Le président de l'association
se rend à Paris, au siège de la Société de Sauvegarde de l'Art Français
Il demande, exceptionnellement, une subvention. (Cette Société avait l'habitude
de ne financer que les Eglises Catholiques). |
26 Mai
|
Lancement de la première tranche
de travaux pour 320 000 F HT qui doit être terminée en mars Le Conseil Général
accordera une subvention de 28 %, la DRAC 20%. L'association 80 000 F. La
Société de Sauvegarde des Monuments Anciens de la Drôme 10 000 F. |
août 92 |
Appel d'offres, pour
le 31 Août |
23 Octobre |
Le Conseil Municipal
choisit l'Entreprise: LES TOITURES MONTILIENNES, pour 290 000 F.HT |
20 Novembre |
Signature de l'ordre
de service. |
année 1993 |
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15 Février |
Accident sans gravité
d'un ouvrier. Le chantier est interrompu pendant une semaine. |
29 Mars |
La réception des travaux
est reportée. |
19 Avril |
Réception des travaux
de la première tranche. |
07 Décembre
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A la suite de beaucoup
de démarches, accord du Conseil Municipal pour terminer la restauration
de l'extérieur du temple pour 395 000 F TTC. Le Conseil Général accorde
toujours 28%. L'association s'engage à nouveau pour 80 000 F. |
année 1994 |
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14 Janvier |
Signature de l'ordre
de Service. |
17 Janvier |
Début des travaux. |
29 Avril |
Réception des travaux. |
15 Juin |
L'entreprise est entièrement
payée. |
28 Juin |
La SOCIETE DE SAUVEGARDE
DE L'ART FRANCAIS accorde à la Municipalité de Vinsobres une subvention
de 80 000 F. "aux fins exclusives de la restauration du temple". |
04 Août
|
Le président de l'Association,
vu que toutes les factures sont déjà payées, demande au Maire de porter
cette somme en provision pour la suite de la restauration, à l'intérieur.
Le Maire refuse. |
année 2000 |
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Janvier |
Monsieur Robert FALARZ,
architecte collègue de Monsieur Claude PERRON qui a pris sa retraite, établit
un projet chiffré pour la retauration de l'intérieur du prieuré. |
06 Juin |
Le Conseil Municipal
vote à l'unanimité l'acceptation du projet pour une somme de 1 554 800 F,
l'Association s'engage à participer pour 160 000 F |
15 Novembre |
L'Associaiton lance
une campagne financière auprès de tous ses amis. |
année 2001 |
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27 Mars
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Dans sa première réunion,
le Maire nouvellement élu déclare vouloir mener à bien le projet du projet
de restauration du prieuré voté par la précédente municipalité. De gros
travaux de consolidation des fondations Ouest étant nécessaires, la reconstruction
de la tribune est remise à plus tard. |
Printemps |
Début des travaux. |
année 2002 |
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Printemps |
Inauguration du prieuré
restauré, sous la présidence du Maire, monsieur Serge CORNUD. |
29 Septembre |
Dédicace du Temple restauré,
sous la présidence du pasteur Michel BERTRAND, ancien président du Conseil
National de l'Eglise Réformée de France. |
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4)
Dédicace du Temple :
Rappel
historique (par Jean Blanchet)
Au moment de célébrer la dédicace de
ce temple très simplement, je veux dire à nouveau qu'il nous a été confié pour
le service de Dieu et je précise: lorsque le Conseil de notre Eglise organise
ou accueille des conférences ou des concerts, c'est toujours dans un esprit
de louange; au moment, donc, où nous célébrons cette dédicace, dans une liturgie
protestante, notre Eglise m'a demandé de rappeler la tradition d'ouverture et
d'ouverture œcuménique, qui reste attachée à l'édifice.
Je le ferai brièvement. D'abord au nom
de l'association du Patrimoine puisque c'est grâce à la ténacité de quelques
catholiques de Vinsobres, qu'elle a vu le jour et qu'elle a permis, avec le
soutien et la participation de nos trois dernières municipalités, à des protestants,
des catholiques et des incroyants, de s'unir pour réaliser cette restauration
Je le ferai maintenant en évoquant l'histoire
Du 12° au 16° siècle, ce prieuré séculier
servait d'église paroissiale et, lorsque le village de Vinsobres a adhéré à
la Réforme, tout naturellement, la messe catholique est devenue un culte réformé
Malgré les guerres de religion, qui
ont ravagé la France et Vinsobres, en particulier…et cette église, qui fut en
partie détruite. (elle en porte encore les traces) les consuls de Vinsobres
ont toujours cherché à préserver une paix locale. et à trois reprises, ils ont
décrété un pacte dans ce sens, entre protestants et catholiques
L'Edit de Nantes de 1598, faisait obligation
de rétablir le culte catholique et il fallait aussi reconstruire l'église. Cela
a duré plus de 25 ans ! Peut-être parce qu'on avait bâti un temple, tout près
d'ici ?
Au cours du 17° siècle les restrictions
de liberté et même les persécutions ont repris, contre les protestants et le
temple a été démoli par ordre du roi, 2 ans avant la Révocation de l'Edit de
Nantes Presque tous les Vinsobrais devinrent des "nouveaux convertis" contraints
d'aller à la messe. mais l'église étant trop petite pour une population de plus
de 1 000 habitants une plus grande fut édifiée hors des remparts, autour de
laquelle s'est groupé le nouveau village.
Un siècle plus tard, après l'Edit de
Tolérance de 1787, puis la Révolution, le prieuré, qui n'était plus en service,
fut attribué au protestants. C'est le temple qui nous réunit ce matin, pour
louer Dieu.
Il faut le dire, les chrétiens pratiquants
à Vinsobres ne dépassent guère la trentaine du côté protestant et guère plus,
je crois, du côté catholique. Vous mesurerez la pertinence de la question que
posera cette après-midi notre conférencier: "Dans notre monde bouleversé, les
religions ont-elles encore quelque chose à dire et à faire ?" Nous le pensons
et nous espérons que notre temple a encore un bel avenir.
Que le Seigneur, le Dieu Très-Haut,
soit béni Lui qui induit dans nos cœurs l'accueil, la paix et l'amour
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Une
description
Cet ancien prieuré est aujourd'hui
le temple de l'Eglise Réformée de Vinsobres.
Sa restauration fut proposée par le
Syndicat d'Initiatives en 1989 et lancée par "l'Association Pour la Mise en
Valeur du Patrimoine Vinsobrais". La Municipalité, propriétaire de l'édifice,
en fut le "Maître d'œuvre". L'extérieur fut terminé en 1994, l'intérieur en
2002.
L'examen du plan (ci-dessous)
et de certains documents d'archives, ainsi que les découvertes faites lors des
travaux de restauration nous ont permis de proposer le schema suivant, concernant
l'histoire de l'édifice.
C'était un prieuré séculier, dépendant
du chapitre cathédral de Vaison. Sa construction remonterait au XII° siècle
et il a servi d'église paroissiale jusqu'au début du XVIII° siècle.
Au Nord, une tour carrée, probablement
plus ancienne, dont la base est encore visible jusqu'à une hauteur d'environ
4 mètres, aurait été intégrée comme clocher lors de la construction de l'église,
bien que son orientation soit un peu différente de celle, classique - Est-Ouest
- de la nef. Il est en effet peu probable que cette tour date de la construction
de l'église ou même qu'elle lui soit postérieure, car on ne lui aurait pas donné
cette orientation et fait des murs aussi épais en "tout-venant" si différents
de ceux de l'église.
Sur la face Nord de la tour, une fenêtre
ogivale a été dégagée qui, d'après son style, a dû être percée vers la fin du
XII° siècle.
Au XVI° siècle, comme Nyons sa voisine,
Vinsobres a adhéré à la Réforme. Le culte catholique a été interrompu. Conformément
à l'Edit de Nantes de 1598, l'évêque de Vaison a réclamé son rétablissement
et la reconstruction de l'église. Il signalait en effet "la ruyne des églises",
certainement de notre prieuré et sans doute aussi de quelques chapelles: celle
du château, peut-être celle de Saint Jacques, de Saint Pierre, ou de Saint Vincent
? Les guerres de religion avaient causé bien des ravages à Vinsobres.
Au début du XVII° siècle, les consuls
de Vinsobres, encore presque tous Réformés, ont construit un temple, probablement
au bas de la rue dite "du temple", place de "La Clastre". Pendant 25 ans, ils
ont négligé l'église et sa reconstruction. Ils durent pourtant l'entreprendre
après une nouvelle requête des catholiques, qui leur fut adressée en 1624.
Lors de cette reconstruction, que restait-il
de l'ancienne église ? On peut le supposer d'après les traces encore visibles
aujourd'hui: la partie Nord-Est de l'abside, dont la voûte était effondrée,
une partie du mur Sud de la nef et la base de la tour-clocher. Il est fort regrettable
que les consuls n'aient pas effectué cette restauration dans le bel appareil
de pierre du XII° siècle. Ils ont recouvert l'ensemble d'un enduit après avoir
obturé la petite fenêtre de l'abside et arasé son archivolte.
La nef était certainement très endommagée
et fut relevée. Ses fenêtres sont du style de cette époque. Quant à la tour,
elle fut aussi relevée et modifiée, comme cela est toujours visible. Sa base
est rectangulaire, tandis que dans sa partie haute, la face Ouest est en angle
aigu avec sa face Nord, probablement pour retrouver la perpendiculaire à l'axe
de la nef,. La porte d'accès au clocher, placée au milieu de cette partie haute,
plus étroite; se trouve, de ce fait, décalée par rapport à la fenêtre ogivale,
elle-même placée au milieu de la partie basse. On a probablement obturé cette
fenêtre pour masquer un tel déséquilibre, preuve en est le corbeau fiché dans
l'arc de la fenêtre !
Une échelle de fer inesthétique permettait
d'accéder à la porte du clocher, depuis le pied Nord-Ouest de la tour. C'est
sans doute ainsi que l'église fut rendue à son usage paroissial catholique vers
la fin de la première moitié du XVII° siècle. La situation allait changer avec
la Révocation de l'Edit de Nantes en 1685.
Déjà en 1683, le temple des Réformés
avait dû être démoli par ordre du Roi. Lorsque les "nouveaux convertis" - les
¾ de la population - furent contraints de revenir à l'église pour assister à
la messe, notre église était trop petite ! Une nouvelle église, beaucoup plus
grande, fut édifiée, aux frais des nouveaux convertis; terminée en 1710, elle
fut inaugurée seulement trois ans plus tard, l'évêque craignait l'opposition
de la majorité des Vinsobrais. C'est l'église actuelle.
En 1806, alors que les Réformés avaient
retrouvé le droit d'exister et de célébrer leur culte, l'ancienne église, qui
n'était plus en service depuis près d'un siècle, leur fut attribuée. L'entrée
Est fut ouverte, une sacristie ajoutée au Nord-Ouest. Quelques années plus tard
(1822) on édifia une tribune pour accueillir toute la population Réformée. Un
recensement de 1838 signale en effet 1100 protestants environ pour une population
de 1500 personnes.
Lors de la récente restauration (1993-2002),
les architectes Claude PERRON et Robert FALARZ ont voulu conserver autant que
possible les divers éléments témoins de l'histoire de l'édifice.
A l'extérieur, la petite fenêtre de
l'abside si joliment décorée a été dégagée et son archivolte restaurée. Naturellement,
le bel appareil de pierre a été conservé là où il existait encore. La fenêtre
ogivale de la tour fut réouverte malgré le corbeau malencontreux qui la défigure;
par contre on n'a pas conservé l'échelle de fer qui la barrait en partie et
permettait l'accès au clocher,
La porte Est, dont tout le monde n'apprécie
pas le style, a été restaurée à l'identique. La place devant le temple et au
Sud doit son nouvel aspect à notre Municipalité
A l'intérieur, la tribune, en mauvais
état, a dû être démolie et sa reconstruction a été différée pour des raisons
financières. En effet, une dépense supplémentaire importante s'est révélée indispensable.
Pour consolider les fondations du côté Ouest, 25 micro-pieux de 7 à 15 mètres
ont dû être enfoncés dans le sol et bloqués par une chappe de béton, tandis
que le mur de soutènement extérieur a été partiellement refait, ce qui a permis
de retrouver le chemin de ronde qui entoure l'édifice à l'Ouest.
Les anciennes dalles de pierre trop
abîmées n'ont pu être conservées, sinon pour paver le chœur. On a obturé deux
fenêtres, à l'Est au dessus de l'abside et à l'Ouest sous la tribune. Par contre,
on a dégagé, au dessus de l'accès Nord-Est de la nef, une porte d'accès à la
tour avec son escalier de pierre. Les deux colonnettes, autour de la fenêtre
de l'abside, ont été restaurées. Enfin, deux nouveaux vitraux ornent les deux
fenêtres ogivales

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